1,6 million de fumeurs en moins en deux ans

Le recul spectaculaire du tabagisme en France se confirme en 2018, selon le dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire  (BEH ) publié à l’occasion de la Journée mondiale sans tabac du 31 mai.

Pour la deuxième année consécutive, Santé publique France annonce une diminution du nombre de fumeurs quotidiens âgés de 18 à 75 ans. «  Il s’agit d’une baisse d’ampleur inédite, de l’ordre de 12 % en deux ans. Elle  traduit non seulement l’arrêt du tabac par les fumeurs, mais aussi la réduction du nombre de jeunes qui entrent dans le tabagisme  », se félicite François Bourdillon, directeur général de Santé publique France.

Au total, en 2018, 32 % des Français adultes consommaient du tabac : 25,4 % quotidiennement (en chute de 1,5 point par rapport à 2017) et 6,6 % de manière occasionnelle.

« S’il faut se réjouir des résultats positifs constatés ces deux dernières années en matière de lutte contre le tabagisme, il faut être conscient du fait que le tabac reste un produit fortement consommé en France et, en raison de ses conséquences néfastes sur la santé, constitue un enjeu de santé publique de premier ordre pour les années à venir  », est-il néanmoins rappelé dans le  BEH .

 

Des pharmaciens en première ligne dans l’aide à l’arrêt du tabac

 

C’est pourquoi les pharmaciens, acteurs de santé de proximité, doivent rester mobilisés pour accompagner les fumeurs dans leur démarche de sevrage tabagique. Ils y contribuent quotidiennement à l’officine ; ils sont aussi très impliqués depuis 2016 dans la campagne de mobilisation d’arrêt du tabac, « Moi(s) sans tabac ».

Dans le cadre de son rapport « Développer la prévention en France » , le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP) propose d’aller encore plus loin en formalisant et intégrant l’intervention des pharmaciens dans un parcours coordonné d’aide au sevrage tabagique. Il pourrait s’agir de mettre en place des entretiens pharmaceutiques d’initiation puis de suivi de l’aide à l’arrêt du tabac, et d’autoriser les pharmaciens à « dispenser » des substituts nicotiniques pris en charge par l’Assurance maladie.

 

SOURCES : http://www.ordre.pharmacien.fr


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